Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les rêves d'Eve : cosmétiques home-made et créations hand-made
Les rêves d'Eve : cosmétiques home-made et créations hand-made
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 201 225
cosmetique home-made
16 mars 2013

roll-on anti-bouton de fièvre home-made

DSC00837 (Copier)_flower-34bah oui, on n'est pas grand-chose... donc un bonton de fièvre m'a assaillie...et j'en avais tellement marre que j'ai cherché ce qu'éventuellement les huiles essentielles pouvaient faire pour ça. Je suis tombée sur une recette de Sophie Macheteau reprise sur le site de Centifolia (ici). Qu'à cela ne tienne : avec 4 gtes d'huile essentielle de tea tree, 2 de lavande, 2 de géranium rosat, le tout dans 9 ml d'huile d'amande douce. Et ça va déjà beacoup mieux...

 

Publicité
Publicité
31 janvier 2013

beurre corporel à l'orange

DSC00701 (Copier)_scrap-7A la demande de ma fille ... qui est plutôt une inconditionnelle de TBS... Donc le défi : faire un beurre corporel TBS-like. On verra... Sinon pour la compo :

- phase huileuse : 40 ml d'huile de cameline bio (assouplissante, adoucissante et au toucher sec), 15 ml de polawax (émulsifiant pour soin cocon), 10 ml d'acide stéarique (émollent et filmogène) et 10 ml d'alcool cétylique (lui aussi émollient et prévenant la déshydratation),

- phase aqueuse : bah que de l'eau de source (100 ml)

et le reste : 30 goutes d'huile essentielle d'oranger doux bio et les conservateurs (20 gtes de Cosgard d'AromaZone et 10 gtes de vitamine E). De l'huile de bras et ça le fait...

 

en images qui bougent :

31 décembre 2012

crème corporelle du soir: calmante, zen, cocooning et hydratante

1

 

C’est la saison pour se dorloter…. Avec une crème à mettre le soir (vu que le matin, on n’a pas toujours le temps…).

Avec des huiles essentielles réputées pour être apaisantes et relaxantes, voire favoriser le sommeil (et bonnes pour la peau, ce qui ne gâche rien). Par ailleurs, vue la composition (huiles essentielles d’agrumes, donc potentiellement sensibilisantes), cette crème est spécifiquement une crème de nuit pour le corps (et pourquoi le corps n’aurait pas le droit à sa crème pour la nuit alors que le visage y a droit ?).

 

Pour 150 g deproduit fini

Phase huileuse :

Cires émulsifiantes d’origine végétale : 5  ml d’alcool cétylique (co-émulsifiant émollient et filmogène, prévenant la déshydratation) + 15  ml cire émulsifiante N°1 Aroma-Zone (émulsifiant pour soins « cocoon ») +5  ml d’ acide stéarique (co-émulsifiant émollient, adoucissant et filmogène)

+ Huiles végétales : 20 ml huile d’avocat (Lovéa) : pénétrante, adoucissante et régénérante +20 ml huile de jojoba bio (Emma Noël) : calmante, adoucissante et hydratante

 Phase aqueuse : 100 ml eau de source

Conservateurs : phase huileuse : vitamine E 10 gts + phase aqueuse : Cosgard (Aroma-Zone) 25 gtes

Huiles essentielles (5gtes de chaque) : Mandarine, Ylang ylang, Orange, Lavande

 

Comment faire ? : trop simple…. Faire fondre doucement les cires dans les huiles. Parallèlement faire chauffer l'eau de source. Une fois les cires fondues, arrêter et  retirer de la chauffe et verser la phase aqueuse dans la phase huileuse. Battre avec un fouet/émulsifieur. Une fois la crème prise, ajouter conservateurs et huiles essentielles.

 

13569616441787598343

31 décembre 2012

crème de nuit régénérante

DSC00435_new-year-167

mes objectifs au départ étaient ici : 1) de faire une crème de nuit riche et régénérante, 2) d'utiliser des huiles fragiles mais au combien bonnes pour notre peau et parce qu'on le vaut bien, 3) du fait de la fragilité de certains composants (huile de rose musquée par exemple), d'éviter de chauffer la préparation pour conserver toutes les qualités des ingrédients et 4) de tenter l'expérience avec l'ester de sucre (émulsifiant à froid qui peut parfois jouer des tours : comme le déphasage par exemple)

au final, ça plutôt bien marché, avec un mode opératoire très simple : l'ester de sucre auquel on rajoute d'abord les huiles puis la phase aqueuse. Puis les ajouts (liste ingrédients).

Au final aussi, l'ingrédient majeur de la recette reste : l'huile de coude.... et oui, l'esther de sucre, ça se mérite et, dans ce que j'ai pu expérimenter, l'important est de touiller "vigoureusement" pour bien faire comprendre à cet émulsifiant que ce n'est pas lui qui a le dernier mot.

31 décembre 2012

baume à lèvres nourrissant et coloré

P1090948_flower-405

c'est en fait très facile de faire un baume à lèvre : il s'agit de mélanger un corps gras (huile végétale ou beurre végétal) et une cire pour l'action filmogène. Une fois que le mélange est fondu, on incorpore le pigment, puis la vitE (anti-oxydant).
Alors ici :

5 g : cire d’abeille, beurre de karité, huile de ricin, huile d’argan

10 g : huile de riz

5 gts vitamine E

6 gtes HE mandarine (pour le parfum que j'aime bien)

Pigment : Queen Kathryn de TKB

(avec ces proportions j'ai fait trois godets)

P1090895 [1600x1200]P1090898 [1600x1200]P1090900 [1600x1200]P1090896 [1600x1200]

 

P1090952_flower-112

au niveau de la couleur on obtient un rose orangé vif

P1090957 [1600x1200]

 

Publicité
Publicité
31 décembre 2012

contour des yeux home-made

un petit contour des yeux, un peu laborieux au niveau de la vidéo.... (oui, je sais, je n'ai pas bien cadré, c'est ballot )

DSC00154 [1600x1200]_new-year-64

Les ingrédients :

Emulsion huile dans eau (et non pas eau dans huile) : pour une préparation finale plus pénétrante et moins grasse

45 ml hydrolat de rose

10 ml huile de son de riz

10 ml huile d’avocat

8 grammes Olivem 1000

Ajouts : 10 gtes concentré orchidée (Aroma-Zone), 1 pointe de couteau acide hyaluronique, 3 gtes huile essentielle d’immortelle

Conservation : 3 gtes vitamine E (Madin Beauty), 7 gtes Cosgard (Aroma-Zone)

DSC00147 [1600x1200]

et sans vergogne, je mets quand même la vidéo...

 

31 décembre 2012

Démaquillant : huile de macadamia, aloe véra, huile essentielle d'oranger doux

DSC00207_new-year-146

avec ici une émulsion à froid grâce à de la lécithine de soja en poudre (au rayon "cuisine moléculaire" des supermarchés)

ingrédients :eau de source : 100 ml  - lécithine de soja : 25 ml - huile de macadamia : 30 ml - glycérine : 15 ml - gel d'aloe vera : 10 ml - huile essentielle orange : 7 gtes - Cosgard (conservateur phase aqueuse) : 20 gtes - vitamine E (conservateur phase huileuse) : 3 gtes

la manip ici :

31 octobre 2012

démaquillant biphasé

1-fr-5e19d071356bf93c179bd58e787a8dc6

Contrairement à ce qu’on pourrait croire un démaquillant biphasé nettoie très bien la peau même si on est maquillé. C’est l’huile qui permet d’enlever le maquillage (dans un démaquillant crème aussi). L’avantage d’un biphasé est qu’il donne un grand coup de frais tout en démaquillant et qu’il un côté deux en un. D’ailleurs si on est en panne de démaquillant, on peut simplement mettre de la lotion sur un coton, par-dessus une huile végétale et ça démaquille très bien aussi.

Bon là, j’ai rajouté des choses et il faut secouer à chaque utilisation.

Eau de rose : 75 g

Aloe vera : 5 g

Glycérine : 10 g

Huile de riz : 50 g

HE : tea tree (5 gtes), géranium (8 gtes) et orange (15 gts)

Conservateur : Cosgard Aroma-Zone (20 gtes) et vitamine E (5 gtes).

 

31 octobre 2012

slow baume automnal liftant au beurre de cupuaçu

P1090822_flower-692

Les premiers frimas donnent envie d’une protection différente pour débuter la journée et sortir de la maison avec cette impression de fraicheur malgré tout vivifiante. Néanmoins, le léger froid qui commence à mordre surtout le matin a un effet desséchant. Alors, un petit baume que j’ai trituré selon le principe de la slow cosmétique.

Le beurre de cupuaçu a des propriétés auto-émulsifiantes ce qui implique ici de pouvoir obtenir une préparation qui n’utilise pas de phase aqueuse ni d’émulsifiant. Néanmoins, on pourrait penser alors qu’elle est grasse (ce qui est lié au fait qu’il s’agisse d’un baume et non pas une crème) certes mais l’huile de sésame et de jojoba sont des huiles qui pénètrent bien, sans justement cet effet gras. La préparation finale est cependant à travailler au niveau de la pénétration.

Le beurre de cupuaçu (theobroma grndifolium) est originaire du Brésil et contient des phytostérols (protecteurs) et des polyphénols (antioxydants). Il freine également la déshydratation de la peau. L’huile de jojoba a mille vertus : hydratante, nourrissante, protectrice, calmante. Elle convient à tous les types de peaux. L’huile de sésame contient de la vitamine E (antioxydante) et elle est régénérante. L’huile d’avocat est elle aussi régénérante mais aussi restructurante et anti-âge.

Le beurre de cupuaçu et les huiles végétales utilisées ici ont comme point commun d’absorber les rayons UV. Les trois huiles essentielles (ciste, géranium, immortelle) apportent l’effet liftant. Au final, on obtient un produit 100 % actif : c’est pas slow (cf ici) ça ?

 Beurre de Cupuaçu : 20 grammes

Huiles végétales d’avocat, de sésame, de jojoba : 3 ml chaque

Huiles essentielles Immortelle, Géranium, Ciste : 3 gtes chaque

5 gtes vitamine E

Le mode opératoire est ultrasimple : on ajoute les ingrédients les uns après les autres et on touille :

P1090815 [1600x1200]P1090818 [1600x1200]P1090819 [1600x1200]P1090820 [1600x1200]

Comme l'ingrédient principal est un beurre, le lendemain la préparation se stabilise et change légèrement de texture en devenant plus ferme tout en restant largement facile à étaler.

P1090842_flower-691

3 octobre 2012

savon argile rose

P1090850_flower-262J'avais envie de voir ce que pouvait donner l’incorporation de l’argile dans un savon. Ici, j’ai choisi de l’argile rose pour sa douceur et sa couleur. Au final, aucune difficulté : l’argile se mélange très bien dans la pâte à savon et ne « granule » pas du tout. Cela ne contrarie pas la capacité du savon à mousser : j’ai l’impression qu’à ce niveau, ça ne fait aucune différence. En plus, l’argile, c’est bon pour la peau…

P1090880_flower-263Huiles végétales : amande douce 100 g, colza 150 g, coco 500 g, ricin 90 g, olive 80 g

Eau : 312 g, soude, 133 g.

A la trace : argile rose et absolu de benjoin

Mauvaise idée : poudre d’hibiscus mélangée à la de la glycérine pour décorer le dessus du savon…. Décidément, l’hibiscus se complet à me décevoir

P1090873_flower-260

20 septembre 2012

Savon en couleur

P1090761_flower-297

J'étais curieuse de savoir ce qu'allait donner un savon en couleur. Ici, j'ai utilisé des pigments en poudre que j'ai mélangés à de la glycérine. Les couleurs étaient beaucoup plus foncées au départ et au fur et à mesure que le savon sèche, elles deviennent plus claires. Ma curiosité était également de savoir si la mousse allait être en couleur, auquel cas... ça aurait vraiment fait bizarre. Mais non, en mélangeant avec de la glycérine, la mousse reste blanche. Les pigments se sont mélangés avec plus ou moins de bonheur selon les couleurs : pour le rouge, ça l'a pas trop fait et du coup on a des petites cavités avec du pigments pas bien amalgamé. Bon tant pis. Sinon, le "marbrage" est un peu aléatoire et on fera mieux la prochaine fois.

P1090755_flower-292

P1090763_flower-293

Alors :

huiles végétales : Colza 100 g, Coco 250 g, Olive 100 g, Ricin 45 g

Eau 166 g, Soude 71 - Surgr 10 %

A la trace :

He tea tree ; He romarin camphre ; Pigments : dans glycérine

P1090762_flower-293

P1090508 [1600x1200]_flower-296

et blanche fut la mousse...

P1090764

20 septembre 2012

Savon épicé : Gingembre-Curcuma

1

Huiles végétales : Coco 500 g ; Canola : 500 g ; Ricin : 100 g

Eau : 376 ; Soude : 160 ; Surgraissage à 7 %

A à la trace : he tea tree (20 gtes)

Une fois la trace obtenue, on sépare la pâte en deux :

-          Une partie : ajout de gingembre 2/3

-          L’autre : curcuma 1/3

-          Dans le moule :

-          La première couche : gingembre

-          « ligne » de poudre d’hibiscus (pas une riche idée)

-          Deuxième couche : curcuma

-          Troisième couche : gingembre

-          Saupoudrage final : badiane et fleurs de bleuet

 

4 [1600x1200]

5 [1600x1200]

_A120196 [1600x1200]

P1090743 [1600x1200]

 

6 [1600x1200]

P1090751_flower-318

 

26 août 2012

Retour sur le Castillan

1-fr-4171c7deb67d7dd9d2c9a25e99046ce1

Il y a un mois j’ai fait un castillan (dont j'ai parlé ici). Quatre semaines  d’attente minimum sont nécessaires à l’utilisation d’un savon fait maison : c’est temps dit de la « cure ». On ne peut pas utiliser un savon (en saponification à froid) dès qu'on l'a fabriqué.

Mon objectif était de faire un nettoyant visage en comptant sur l’exclusivité de l’huile d’olive dans la constitution de base du savon (jusqu’à la trace). J’avoue que, pour moi qui débute en savonnerie, je suis très étonnée par ce castillan : il a une très bonne dureté (pas mou) mais surtout,  à l’utilisation, je le trouve hyper doux. Comme c’est mon premier, je ne sais pas à quoi c’est dû, voire si c’est toujours comme ça. Par contre, c’est vrai que j’ai pris une super huile d’olive (primée en Espagne) pour le faire.

En utilisant une autre huile d’olive, je verrai si ça fait une différence. L’odeur du savon m’a également étonnée : le parfum est discret mais le savon « sent bon » et là aussi, eu égard à l’utilisation de l’huile d’olive, qui peut avoir une odeur assez forte, je trouve que c’est bien cool. L’ajout que j’ai fait des huiles essentielles reste assez imperceptible par rapport à l’odeur même si je pense que leur présence est bénéfique pour la peau. Par contre, et j’ai compris pourquoi après, le castillan, nettoie vraiment : au point même qu’il enlève le film hydro lipidique de la peau. Le moyen de remédier à ce problème (qui risque d’assécher la peau) est de passer une lotion aussitôt après. Néanmoins, personnellement je ne le fais pas, par contre je mets une crème aussitôt après l’avoir utiliser.

Donc, en gros : j’ai hâte de refaire un castillan pour comparer avec celui-ci. Je pense que toutefois je rajouterai d’autres choses  (genre huiles végétales, voire que d’olive : encore et toujours) à la trace que des huiles essentielles (pour amoindrir l’après-nettoyage légèrement asséchant).

L’histoire du castillan date d’il y a plusieurs siècles : en fait, on l’appelle le « savon de Castille » parce qu’il est originaire de la région éponyme d’Espagne. Ailleurs en Espagne, on fabriquait du savon avec de la graisse animale. Mais… en Castille poussent des oliviers. Donc  à l’époque, on a fait dans le « slow » ou le durable : à savoir qu’on a utilisé la matière première déjà sur place, l’huile d’olive, pour faire un savon.

Or, à partir du moment où le « castillan » a été fabriqué, on s’est rendu compte de ses vertus pour la peau (et oui, l’huile d’olive est so good pour la peau), tant d’un point  de vue dermatologique que médical. Il est devenu un savon de référence (sapo castilliensis) et sa notoriété a commencé à dépasser la Castille et même l’Espagne.

Par ailleurs, le savon de Castille n’est pas le savon  de Marseille : le « vrai »  savon de Castille c’est 100 % d’huile d’olive et le « vrai » savon de Marseille, c’est 72 %.

 

1-fr-4171c7deb67d7dd9d2c9a25e99046ce1

Il y a un mois j’ai fait un castillan (dont j'ai parlé ici). Quatre semaines  d’attente minimum sont nécessaires à l’utilisation d’un savon fait maison : c’est temps dit de la « cure ». On ne peut pas utiliser un savon (en saponification à froid) dès qu'on l'a fabriqué.

Mon objectif était de faire un nettoyant visage en comptant sur l’exclusivité de l’huile d’olive dans la constitution de base du savon (jusqu’à la trace). J’avoue que, pour moi qui débute en savonnerie, je suis très étonnée par ce castillan : il a une très bonne dureté (pas mou) mais surtout,  à l’utilisation, je le trouve hyper doux. Comme c’est mon premier, je ne sais pas à quoi c’est dû, voire si c’est toujours comme ça. Par contre, c’est vrai que j’ai pris une super huile d’olive (primée en Espagne) pour le faire.

En utilisant une autre huile d’olive, je verrai si ça fait une différence. L’odeur du savon m’a également étonnée : le parfum est discret mais le savon « sent bon » et là aussi, eu égard à l’utilisation de l’huile d’olive, qui peut avoir une odeur assez forte, je trouve que c’est bien cool. L’ajout que j’ai fait des huiles essentielles reste assez imperceptible par rapport à l’odeur même si je pense que leur présence est bénéfique pour la peau. Par contre, et j’ai compris pourquoi après, le castillan, nettoie vraiment : au point même qu’il enlève le film hydro lipidique de la peau. Le moyen de remédier à ce problème (qui risque d’assécher la peau) est de passer une lotion aussitôt après. Néanmoins, personnellement je ne le fais pas, par contre je mets une crème aussitôt après l’avoir utiliser.

Donc, en gros : j’ai hâte de refaire un castillan pour comparer avec celui-ci. Je pense que toutefois je rajouterai d’autres choses  (genre huiles végétales, voire que d’olive : encore et toujours) à la trace que des huiles essentielles (pour amoindrir l’après-nettoyage légèrement asséchant).

L’histoire du castillan date d’il y a plusieurs siècles : en fait, on l’appelle le « savon de Castille » parce qu’il est originaire de la région éponyme d’Espagne. Ailleurs en Espagne, on fabriquait du savon avec de la graisse animale. Mais… en Castille poussent des oliviers. Donc  à l’époque, on a fait dans le « slow » ou le durable : à savoir qu’on a utilisé la matière première déjà sur place, l’huile d’olive, pour faire un savon.

Or, à partir du moment où le « castillan » a été fabriqué, on s’est rendu compte de ses vertus pour la peau (et oui, l’huile d’olive est so good pour la peau), tant d’un point  de vue dermatologique que médical. Il est devenu un savon de référence (sapo castilliensis) et sa notoriété a commencé à dépasser la Castille et même l’Espagne.

Par ailleurs, le savon de Castille n’est pas le savon  de Marseille : le « vrai »  savon de Castille c’est 100 % d’huile d’olive et le « vrai » savon de Marseille, c’est 72 %.

 

18 août 2012

stick anti-moustiques

avec un stick pour calmer les piqûres et une bougie pour l'ambiance ici

DS3_8489

calmos

31 juillet 2012

base fard à paupière

base
J’ai tenté la fabrication d’une base pour fard à paupière, ce qui n’a pas été sans mal. Après plusieurs essais, je suis arrivée à celle-ci. Le principe de la base à paupière est simple : 1° ) c’est pour mieux faire tenir les fards qui sont constitués de poudre, 2°) ça renforce  les couleurs. J’ai mis du temps à trouver la formule qui allait bien … mais au final, j’ai trouvé un mélange qui me plait. Je voulais un truc pas gras et pour ce faire j’ai quand même concédé à l’ajout du titanium dioxyde. Certes, j’aurais préféré m’en passer mais les mélanges  antérieurs restaient transparents et pour avoir une certaine opacité j’ai dû en mettre. Quand on a fini la tambouille la préparation est très crémeuse néanmoins, puisqu’on utilise des cires, il faut vraiment attendre le lendemain pour obtenir le produit fini. Là, il a pris du corps et il n’est plus aussi crémeux mais compact tout en restant « étalable » (euh pas sûr que ça y a être français).

Huile de riz (pour velouter)  : 10 ml

Touche douceur az    :  1 g

Talc enrobé az      :   2 g

Titanium dioxyde    : 1 g

Cire candellila az     :  1 g

Cire de riz az      :  1 g

Cire d’abeille   :   1 g

Acide stéarique    :      1 g

Vit.E  :   5 gtes

 Rajouter la couleur que l’on veut. Ici, je l’ai à peine teintée avec des pigments clairs, un peu couleur chair.

Huile de riz présente l’avantage de bien supporter la chaleur, or là il y a pas mal de cires différentes (pour obtenir un effet filmogène). En plus, l’huile de riz présente également l’avantage d’être fine et non grasse.

 

P1090493 [1600x1200]

 

31 juillet 2012

Roots et vintage : crème capillaire reflets

P1090642 [1600x1200]

Comme je suis un peu fâchée avec les teintures  capillaires (qui ont explosé d’un point de vue commercial mais qui semblent de plus en plus nocives : à savoir accusées d’être à l’origine de certains cancers, hum, pas glop), j’aimerais bien trouver une solution pour colorer les cheveux sans passer par la case teinture en boîte. 

Il ne s’agira cependant que de donner une couleur d’ensemble et non pas de teindre au sens de ce que l’on fait chez un coiffeur. Et pour cause, les teintures pénètrent dans le cheveu et c’est d’ailleurs ce qui pose problème.

Les teintures végétales quant à elles se contentent de gainer le cheveu (donc restent dessus et n’entrent pas dedans), ce qui certes dure moins longtemps mais ce qui présente l’avantage : 1) d’être moins agressif et nocif, 2) de renforcer le cheveu car les plantes utiliser, comme par exemple le henné, sont bénéfiques pour ce type d’emploi.

Evidemment, le bas blesse en ce que le henné roussit (oh, c’est vilain comme expression) le cheveu. Perso, j’aime bien : ayant la peau plutôt claire avec des tâches de rousseur quand fait soleil, roussir ne me dérange pas. Sinon, pour les brunettes qui veulent le rester parce qu’elles le valent bien, il y a aussi des solutions « naturelles », comme le brou de noix ou l’indigo par exemple (de savants mélanges sont déjà tous prêts chez Aroma-Zone…)

 

Alors ma tambouille :

Mon objectif était ici d’apporter de la couleur mais aussi de traiter le cheveu.

Alors, j’ai commencé à faire un macérat de henné (de l’eau très chaude mélangée à du henné à préparer à l’avance). Pendant ce temps-là, j’ai également préparé du henné (en pâte, comme classiquement) en rajoutant toutefois un peu d’huile de macadamia bio.

P1090629 [1600x1200]

 J’ai ensuite commencé à faire chauffer du BTMS et du Conditionner Emulsifier (émulsifiants conditionneurs capillaires de chez Aroma-Zone ; 5 gr chaque) avec de l’huile de macadamia (15 ml ici et à peu près la même chose dans la pâte de henné de départ), puis j’ai rajouté progressivement le macérat de henné qui donne une couleur, euh comment dire, roots.

Comme j’avais pas mal de macérat (donc de phase aqueuse), j’ai obtenu quelque chose d’assez liquide.  ajouter progressivement la pâte de henné tiède.

P1090630 [1600x1200]

Ajouter ensuite : acide lactique (rectificateur de pH ; 40 gtes) et protéine de riz (fortifiant capillaire : 20 gtes).
Comme il s’agit d’un produit que l’on utilise aussitôt fait, il n’y a pas de conservateur.

Au final, j’ai obtenu un produit plutôt fluide : mais j’ai tellement de mal à appliquer du henné en pâte, tout seul, que je préfère de loin ce type de texture.

P1090631 [1600x1200]

 

Garder sur les cheveux pendant un certain temps (selon l’intensité du reflet désiré) : j’ai mis un film plastique (alimentaire) dessus à la fois pour renforcer l’action mais aussi pour ne pas que ça dégouline partout. Et ça a tenu… Perso, je l’ai gardé trois heures… mais on peut faire plein de choses à côté pendant ce temps-là, sauf peut-être aller se balader en ville…

C’est vrai qu’il faut beaucoup rincer (comme le henné en général), par contre les cheveux sont hyper doux. J’ai été très étonnée par la couleur que je n’avais pas prévue si « rousse » mais bon j’aime bien quand même. Je pense que pour quelque chose de moins prononcée deux heures suffiraient.

Par contre c’est hyper dur de prendre en photo des cheveux, j’ai pas réussi à faire une seule photo nette, c’est très flou mais au moins on a une idée de la couleur.

P1090637 [1600x1200]

 

31 juillet 2012

Crème relaxante pour le soir

P1080922 [1600x1200]En massage sur la voute plantaire et le plexus solaire. Le côté « relaxant » est surtout obtenu par la présence des huiles essentielles toutes calmantes.

Beurre de cacao bio (20 ml) , huile de noyau d’abricot bio  (20 ml), olivem 1000  (8 gr. ; dans phase aqueuse), eau de source (100 ml), et des huiles essentielles (lavande bio, orange bio et ylang ylang : 20 gtes de chaque). Conservateurs : 5 vit E et 30 cosgard. (deux pots)

 L’alliance beurre de cacao/orange ressort assez fortement, ce qui en soi ne me dérange pas.

 On obtient une préparation crémeuse (beurre de cacao oblige). Au final, du fait de la mettre sur la voute plantaire nourrit également l’épiderme du pied tellement c’est riche (mais pénétrant : merci olivem 1000 dans la phase aqueuse).

 

P1080900 [1600x1200]

 

31 juillet 2012

Peau rouge : crème réparatrice soleil

P1080936 [1600x1200]

J’ai eu la bonne idée de déclencher une lucite. Alors que je ne m’expose pas et que j’ai même plutôt tendance à fuir le soleil mais j’ai quand même développée une allergie au soleil, certes localisée au niveau du haut du corps : en marchant simplement dans la rue (c'est vrai que j'habite dans le sud : Bordeaux, fait chaud). C’est rouge et ça démange. Alors l’idée m’est venue de régler la question avec une crème maison principalement à base d’huile essentielle de lavande, calmante et d’huile végétale de rose  musquée. Si on n’a pas le temps de faire la préparation : on se passe de l’huile de rose musquée sur la zone et par-dessus de l’huile essentielle de lavande qui est une des rares huiles essentielles à pouvoir être mise sur la peau. Ici néanmoins, l’huile de rose musquée sert de support. Ou alors : un bloc de glace sur la zone quand on a rien d’autre sous la main quand ça démange. Ça soulage un temps mais ça ne traite rien. Et ce en attendant de préparer une pommade qui a marché du tonner de Brest : tant pour ce qui est de l’effet calmant (du fait des démangeaisons) que régénérant avec l’huile de rose musquée (parce que la peau souffre malgré tout).


J’ai utilisé de l’olivem 1000 comme émulsifiant : il présente l’avantage de fonctionner avec une phase huileuse ou une phase aqueuse ou les deux ensemble (one pot). Et là, je ne voulais pas faire chauffer l’huile de rose musquée (qui ne se chauffe pas : non, non ; sinon perd ses qualités). Sans compter que de mettre l'émulsifiant dans la phase aqueuse aboutit à une émulsion plus légère.

 8 g olivem 1000 + 60 ml eau de source

30 ml huile de rose musquée bio

30 gtes huile essentielle de lavande (aspic ici)

5 gtes vit. E – 20 gtes Cosgard

That’s all.

sinon, l'olivem 1000, c'est vrai que c'est vraiment un émulsifiant nickel

P1080890 [1600x1200]

 

31 juillet 2012

crème néroli pour peau sèche

P1030695__R_solution_de_l__cran_

avec la particularité d'avoir fait une crème sans phase aqueuse contenant d'hydrolat mais de l'aloe vera et de la glycérine végétale
Avec :
10 g cire d'abeille
15 g beurre de sal (hydratant et nourrissant)
10 Ml hv noyau abricot (régénérante)
10 g aloe vera (hydratant)
15 g glycérine (humectante, émolliente)
10 gtes he néroli (tonique cutanée, qui améliore la qualité de la peau)
4 vit E
10 EPP

C'est certes une crème riche pour les peaux sèches dont l'avantage majeur reste la concentration de substances efficaces. La texture s'obtient surtout par "touillage" patient. P1030688__R_solution_de_l__cran_ En fait je suis partie de l'huile essentielle de néroli offert par une copine. Pas d'ajout de parfum ici parce que l'HE de néroli a une odeur à tomber puisqu'elle est faite à partir de la fleur d'oranger.

31 juillet 2012

Castillan

DS3_9466 [1600x1200]

J’ai hâte quand même. Avec les savons, le plus dur , c’est de devoir attendre (et pas rien : au moins 4 semaines).

Bon, c’est comme ça. J’ai eu envie de faire un Castillan : un savon (saponification à froid) avec 100 % d’huile d’olive (que je me suis ramenée d’Espagne). Alors j’ai lu ici et là que le castillan était plutôt mou (du fait de l’exclusivité de l’huile d’olive) et qu’il ne moussait pas. Bon là, premier essai : il n’est pas mou et il mousse.

Je n’ai pas pris de photo avant la trace mais le savon était vert (genre vert d’avocat) et en séchant il est devenu blanc crème. Là encore j’ai rien compris. Tant pis.

J’ai choisi de faire un castillan parce que je veux en faire un nettoyant visage 100 % huile d’olive vierge (je compte sur l'huile d'olive pour jouer la douceur surtout avec un surgraissage à 10 %) avec huiles essentielles (géranium rosat, citron, orange, lavande, encens, ylang ylang)

375 g huile d’olive

106 g eau

45 g soude

Surgraissage à 10 % (et oui, en plus)

A la trace : 20 gtes de chaque huile essentielle (je sais ça fait beaucoup mais j’avais envie)

P1090165 [1600x1200]

ça c'est la mousse que j'ai eue rien qu'en nettoyant le résidu de savon sur le moule   - J'avais les mains prises : merci Anne pour la photo

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité
Newsletter
Les rêves d'Eve : cosmétiques home-made et créations hand-made
Publicité